dimanche 10 août 2008

surimpressions hébraïques

aux Hannah-Anne-Ana-Annick-Anaïs etc.

Un autre message que j'ai mis beaucoup de temps à terminer, car il nécessitait la publication préalable de celui sur The Fountain.

Dimanche 10 août. Je suis en train de rédiger une page sur les 620 lettres du Décalogue, en relation avec mon billet du 26 juillet et la chambre 620 dans The fountain.
Je pense tout à coup que j'ai un livre, Les dix commandements précisément, où Maurice Grinberg donne le texte sous différentes formes, notamment dans sa traduction araméenne du Targum d'Onqelos. J'ai envie de l'étudier, sors le livre, et m'aperçois que le premier mot du texte araméen est ANA (pour anokhi en hébreu, "je"), ce qui me ravit rapport aux ANA et SANTA ANA rencontrés récemment. Ci-contre le premier verset du Décalogue araméen, qui se lit Ana adonaï elahaka di afeterak mehareaa demitseraïm mibeit avedouta.
Je n'ai pas minuté cette découverte, qui a dû survenir vers 9:30, toujours est-il que vers 9:50 j'ai regardé mes mèls, et que j'en avais un de mon amie Anna, envoyé à 9:39, qui me signalait l'émission sur l'Aleph de Josy Eisenberg à la TV.
Ce n'était pas tout à fait fini. C'était une rediffusion d'une émission vue jadis, avec Adin Steinsaltz. J'ai d'emblée repéré le Keter Tora sur le mur derrière la tête du rabbin, le dessin des deux tables de la Loi avec les premiers mots de chacun des commandements, commençant par anokhi, le mot que je découvrais traduit par ana quelques minutes plus tôt.
Je savais qu'une émission sur l'Aleph ne pouvait manquer de signaler le midrash des lettres de Rabbi Akiba, où les lettres défilent à l'envers devant Dieu, pour solliciter l'honneur de débuter la Tora. Les 20 premières (ou dernières) sont écartées pour divers motifs, et Dieu agrée enfin le Bet. C'est alors que le pauvre Aleph se présente timidement, "Et moi alors ?", et que Dieu lui dit "Toi, tu auras l'honneur de commencer mes Dix Paroles".
Je comptais demander à Anna s'il en avait bien été question, mais ceci avait été gardé pour la fin, et j'ai eu la chance de pouvoir capturer cette image, où le texte des Dix Paroles apparaît en surimpression, par-dessus le rabbin et le mur derrière où il y a toujours la première Table et le mot anokhi.
Mieux, le début du Décalogue apparaît au centre du passage biblique affiché, et le mot anokhi semble sortir de la bouche (ou de la barbe) du rabbin.

Cette surimpression me rappelle mon dernier billet, Surimpressions d'Afrique, publié le 28 juillet. J'avais alors voulu faire partager immédiatement mon enthousiasme après la découverte de ces images cachées, alors que je comptais faire suivre mon billet du 20 juillet par un billet sur The fountain, où la couronne Keter = 620 intervenait aussi; je n'y étais pas encore prêt, aussi j'ai débuté un brouillon le 26, laissé en attente (la date de publication d'un billet sur Blogger est celle où a été débuté son brouillon).

Je n'ai donc pas choisi la date du 26 juillet pour elle-même, or je m'avise que c'est la Sainte-Anne, et que j'ai donc débuté ce message où il était question du Décalogue débutant par ana en araméen le jour de la Santa-Ana.
Bien plus tard, en octobre, un hasard me fera tomber sur le quotidien La Provence de ce samedi 26 juillet, où il y avait précisément un entrefilet en provençal sur la Santa-Ana.
Il s'agit d'une chronique hebdomadaire, ne paraissant donc que le samedi. Elle ne concerne le saint du jour qu'une fois sur quatre environ.

Il se trouve que j'ai quelque chose en train avec Sainte-Anne-Ana, et que ça concerne le Décalogue, la Genèse, l'arche...
Au plus bref, on sait que je me suis intéressé au Clos Ana, prétendu centre du monde localisé par un ésotériste illuminé dans un coin de montagne de ma région, esquinté par de vaines fougues excavatrices...
Ce bavard impénitent a vu d'autres trésors ésotériques cachés dans le Haut-Var, ainsi a-t-il effleuré une piste continuée par Guy Tarade : la chapelle Ste-Philomène de Comps-sur-Artuby contiendrait le secret recherché par IndiANA Jones, l'emplacement de l'arche perdue...
A moins que les éléments que Tarade garde pour lui soient décisifs, les arguments avancés me semblent un peu naïfs. La chapelle a une décoration récente, du 19e siècle, et Tarade s'étonne de ne pas voir les Tables de la Loi dans cette Arche ouverte.
Il en trouve une entre les mains de cette Sainte Anne, qu'elle montrerait à sa fille Marie. Or c'est une représentation tout à fait classique d'Anne, enseignant les Saintes Ecritures à Marie.
Si le support est le plus souvent un livre, parfois écrit en français comme ci-dessous dans la cathédrale de Coutances (on y lit : Le trône du Seigneur est au plus haut des Cieux), certains artistes ont eu à coeur de proposer une vision plus historique, avec des textes en grec ou hébreu, sur parchemin ou sur rouleau, comme la Tora. La tablette ci-dessus me semble procéder du même esprit, et ce n'est pas le Décalogue qui y est écrit, mais les deux premiers versets de Berechit, le livre de la Genèse, début de la Tora.

Ceci éveille des échos avec mes recherches récentes sur 813, qui serait selon cette page, le nombre structurant le premier jour de la création...
Voici les 4 premiers versets de la Genèse (traduction Louis Segond):

1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
2 La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.

En hébreu, la valeur du premier verset et du début du second (en gras) est de 4878, soit 6 fois 813.
La valeur du 3e verset est 813.
La valeur de la fin du 4e verset est encore 813.

Je laisse à l'auteur du site, chrétien convaincu, la responsabilité de ses interprétations, mais j'ai vérifié ces relations qui sont effectives, et la première d'entre elles offre une curiosité que je n'aurais vraisemblablement jamais remarquée sans les allégations de Guy Tarade.
La tablette tenue par Sainte Anne porte donc le titre du premier livre de la Tora, Berechit, puis son premier verset et les 7 premiers mots de son second verset.
Il n'y manque que le 8e mot, tehom, "abîme", pour avoir les 15 mots de valeur 6 x 813, or ce mot tehom a pour valeur 451...
Je rappelle ce sur quoi j'ai déjà lourdement insisté, par exemple ici, parce que c'est tout de même énorme : Truffaut, selon ses propres dires, aurait composé pour pouvoir acquérir les droits de Une belle fille comme moi l'unique tiercé de sa vie, 8-1-3, pour voir gagner le 4-5-1, alors qu'il avait fait dire à Julie Christie en 1966 "451, pourquoi pas 813 ?"
Et voici donc qu'il manque un "451" dans les mains de Sainte Anne pour obtenir le "813" (x 6) récurrent dans ces premiers versets, alors que j'envisageais il y a peu de renommer le facteur synchronistique Sainte Anne, ou Santa Ana.
Et cette Anne est dans le Verdon, alors qu'une Anna Verdon joue un rôle dans cette ahurissante série de coïncidences.
Etrange circularité, d'autant que Truffaut a donné son premier rôle a une Anne dans Une belle fille comme moi, Anne Kreis (Kreis, "cercle" allemand) qui interprète la secrétaire Hélène, Mae Hytte dans le roman, parfois dite "MH" (les lettres de rangs 13-8).

Je finis cette page le 21 juillet 09, près d'un an après l'avoir commencée, et il est fort possible que j'aie oublié des développements envisagés alors. J'envisageais notamment de commenter la date hébraïque correspondant à la rediffusion de l'émission évoquant les Tables, le 10 août 2008 qui était un 9 av, date funeste dans la tradition juive assignée à plusieurs événements tragiques, notamment l'histoire du Veau d'or et du bris des premières Tables.

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